Qu'est-ce qui nous énerve, nous irrite, nous impatiente, nous met en colère ?
Que ce soit au niveau individuel ou global, et toutes tailles intermédiaires. Ainsi, mon coiffeur me met en colère mais aussi la faim des enfants.
L'écrire pêle-mêle.
mercredi 15 février 2023
Qu'est-ce qui nous énerve, nous irrite, nous impatiente, nous met en colère ?
Que ce soit au niveau individuel ou global, et toutes tailles intermédiaires. Ainsi, mon coiffeur me met en colère mais aussi la faim des enfants.
L'écrire pêle-mêle.
mardi 14 février 2023
Aujourd'hui, tous les couples heureux fêtent le Commerce.
D'ailleurs, ceux qui ne fêtent pas le Commerce ne sont pas amoureux.
Quant à ceux qui ne sont ni mariés ni pacsés et même pas en couple, pouah pouah la honte, aucune chance qu'ils fêtent le Commerce, pourquoi on ne les expédie pas tous entre eux sur une île ?
...Tout vient à point à qui sait attendre
que des extra-terrestres vient l'exfiltrer.
lundi 13 février 2023
J'ai déjà écrit plusieurs polars pour France-Inter et France-Bleu plus ou moins facilement, plutôt moins à dire vrai. C'était dur.
Souvent, je bricolais une intrigue ou un pitch, avec quelques points de méthode variables, et puis je me lançais.
Mais il est arrivé parfois que je parte à blanc dans une noire (wouaf wouaf). Qu'une première phrase, une image et l'imagination d'une voix off me suffisent.
Mais tout cela ne me satisfait pas, c'est beaucoup trop laborieux.
Aussi vais-je essayer de rassembler mes idées (et d'en avoir !) en élaborant un processus "en direct", sous vos yeux, au fur et à mesure de la publication de ces billets.
Donc ceci est une recherche, un voyage, qui aboutira ou pas, on verra, à une intrigue simple ou sophistiquée, mystère.
Mais normalement ça devrait marcher.
Car préparer une oeuvre, dans quelque domaine que ce soit, est très souvent la garantie de pouvoir arriver au bout.
Même si pour certains, ne pas ou très peu la préparer, peut aussi fonctionner.
Comme le dit à peu près Brian Eno, "Tout processus créatif une fois lancé aboutit".
Et si cela n'aboutissait pas, ou si je mourais en cours de route, on ne sait jamais, n'est-ce pas, j'espère que vous pourrez tirer profit des premiers kilomètres (de lignes).
Je vous encourage à essayer de suivre le processus en même temps que moi mais je comprendrais que vous attendiez de voir si ça marche et de ne pas être mort avant.
Une ligne de ce blog mesure environ 14 cm.
Donc pour 1 km, 100.000 cm, il faut environ 7.143 lignes.
"En route ! Il faut être résolument moderne."
Arthur Rimbaud
Lundi 13 février 2023,
à Paris, Philippe Dohy.
Je me sens complètement à la ramasse.
Je suis encore endormi alors que je suis réveillé depuis trois heures. J'ai pourtant dormi assez, près de huit heures ininterrompues, comme une masse.
Puis j'ai bu deux grandes tasses de café, rédigé la critique ci-dessous et un long mail analytique à un ami qui souffre des relations avec son fils.
J'ai l'impression d'avoir été projeté butalement hors d'un monde. Quel monde ? Le monde des images, le monde de la tétine.
Vite, vite, des images, un déferlement d'images, de la musique, une bande sonore, un B.O. frénétique, du bruit, que je retouve une cohérence interne dans l'incohérence des fragments de ma vie intérieure.
Catastrophique. La plus affreuse des pizzas que j'ai mangée. Affreuse au deux sens du mot.
Franchement laide d'abord. Eh oui !
Mais si le goût rattrapait le coup ? Eh non !
Pâte mal cuite, tomates cerises pas cuites et, le pire du pire, aubergines... cuites mais directement avec la pizza. Ce qui la fait baigner dans son jus. Ce qui est fatal au parmesan et à la "crème de champignons truffée" qui sont complètement noyées.
Mon ex m'avait prévenu : "Il faut se méfier des menus trop bien rédigés". "Tartufo. Crème de champignons truffée, aubergine, tomates cerises, champignons, Parmigiano Reggiano, fior di latte."
Alors qu'il eût suffi de dire "Pizza à l'eau d'aubergine avec d'autres trucs".
Plus jamais ça :-(
Au restaurant Bacioni, 11bis rue de Cotte, Paris 12.
mardi 24 janvier 2023
Etant une famille monoparentale sans enfants,
il est tout seul pour se disputer à la Noël. Snif.
Les Chrétiens débordent d'Amour à la Noël pour tous ceux qui n'ont pas leur adresse. Des autres,
ils se méfient.
lundi 23 janvier 2023
I/ Le profit des financiers se fait toujours aux dépens de l'IMPÔT et des revenus du peuple.
Chez les sauvages, il n'y a point d'indigent.
© photo série Netflix
samedi 21 janvier 2023
BETIPUL saison 2, série israëlienne de 35 épisodes de 30' environ, est diffusée sur Arte à partir de ce samedi !
Quand j'ai vu cela, j'ai laissé tomber tout le reste. La saison 1 était tellement intelligente et bienfaisante de bout en bout que j'étais impatient de découvrir si ce serait encore le cas avec la suite.
Le dispositif est très simple. Le lundi, l'analyste (un monstre sacré de sensibilité) reçoit une ancienne patiente d'il y a quinze ans. A l'époque, elle avait 24 ans, elle l'avait consulté car elle était tombée enceinte et se demandait si elle allait garder l'enfant ou pas.
Le mardi, c'est un couple séparé et en instance de divorce. Ils viennent avec leur unique enfant, un garcon de 12 ans qui a des problèmes alimentaires depuis leur rupture.
Le mercredi, c'est un élégant patron d'une grande entreprise. Il a 63 ans et des crises d'angoisse terrifiantes.
Le jeudi, c'est, mon dieu, c'est, ah la la, c'est terrible, c'est une étudiante en avant-dernière année d'archi aux Beaux-Arts de Tel Aviv. Elle est canon, intelligente, belle. Mais elle, alors là, c'est elle qui m'a fait sangloter le plus, car elle.
Le vendredi, c'est sa psy qui le supervise. C'était l'une de ses profs de fac et puis directrice de thèse. Elle le trouvait très doué ; et elle ne se trompait pas. Quel mec !
>cliquer ici pour betipuler tout de suite<
Le remake américain de la saison 1 est très bien. La saison 2 est laborieuse. Quant aux saisons 3 et 4, c'est la cata. Tant et si bien que je n'ai jamais pu regarder complètement la 3 et qu'après deux épisodes, j'étais écoeuré de la 4.
Le remake francais de la saison 1 est très bien. Frédéric Pierrot, Mélanie Thierry, Reda Kateb, Clémence Poésy, Carole Bouquet sont à fond dans leur rôle. Mais Céleste Brunnquel crève l'écran.
La saison 2 est indigeste, j'ai arrêté après quelques épisodes. Eye Haïdara n'est pas crédible. Charlotte Gainsbourg est complètement perchée, ça ne nous change pas. Et puis Jacques Weber, que ce soit au cinéma ou au théâtre, c'est pareil, toujours le même sous-texte simpliste : Moa, Moa, Moa.
vendredi 20 janvier 2023
Je ne vois pas son visage. Elle a un masque. Cette fille a une coiffure très belle, comme de courts cordons, d'un centimètre de diamètre environ.
Comme si elle concentrait avec ce bouquet d'antennes des forces telluriques. Il lui a fallu des années de patience pour arriver à ce résultat.
Elle me laisse la photographier mais je ne lui ai pas demandé l'autorisation de publier ces photos. Je pense qu'elle n'aurait pas voulu risquer de diluer son pouvoir magique.
mercredi 18 janvier 2023
- Non mais ils sont crétins mais alors crétins de chez crétins ! Vous vous rendez compte ? Vous commandez dans un magasin, et on vous dit que, si vous allez chercher votre marchandise, en ayant payé d'abord, vous pourrez la retirer gratuitement. Gra-tui-te-ment.
- Profitez-en. Pour une fois qu'il y a quelque chose de gratuit. Toujours à se plaindre et à râler. Je ne vous demande pas ce que vous diriez si on vous annonçait que c'est payant.
mardi 17 janvier 2023
- Marcel ! Non, mais allô, quoi ! Qu'est-ce qui peut y avoir de commun entre un type qui s'appelle Marcel et Proust ! Marcel !! Ne me dites pas que ça ne vous fait pas penser à Ginette, au camembert et aux valses musettes de chez Gégène ! Et pourtant, voilà, c'est bien ça, c'est pas une erreur, c'est Marcel Proust. Sans accordéon et sans saucisson.
- Et La fabrique de l'oeuvre, c'est chauffe Marcel.
H/ Le malade qui perd son bien, sa femme et qui sera bientôt pendu, est moins HEUREUX dans ce monde, à tout prendre, qu'un sultan caressé.
dimanche 15 janvier 2023
Les Cent Kilos de Paris By Les Cantiniers • 7,1/10
2 Rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris
Prix moyen 20 €
---
15 janvier 2023 • 2/10
A éviter. Arrivé à 13h30, servi à 14h20 ! Tartare "thaï préparé" ? A peine quelques oignons cuits saupoudrés sur le dessus. Frites froides donc je demande à ce qu'elles soient changées : on m'en rapporte des... tièdes, et la moitié a disparu. Eau ? pas de carafe. Pain ? pas de pain. Cent kilos ? plus de Cent kilos. A fuir.
---
C'est comme s'il y avait une petite zone de colère. En dehors, c'est froid, c'est cool. En dedans, c'est brûlant, c'est colère. Ma propre critique me met en colère plus que la situation elle-même. Pourtant, elle est juste.
Mais.
C'est comme si, peut-être, obligé par le système de TheFork, je devais ne pas parler du reste : les deux serveuses qui courent en terrasse, courent à l'intérieur, courent au premier étage. Et elles grimpent les escaliers et les dévalent, car la cuisine est au premier étage. Et au comptoir, un seul mec pour les aider, tout petit, tout maigre, qui ne cesse de courir aussi. Quelquefois un client râle, descend, réclame le verre de vin qu'il a commandé depuis un quart d'heure. Voilà monsieur. Tout de suite. Et puis l'un des cuisiniers descend aussi. Il lui faut ceci, cela. C'est un Noir. J'imagine que les autres sont des Paki, comme à peu près partout. Des étudiants, des Noirs et des Pakis. Sous-payés. Alors le patron n'est pas là, bien sûr, ou alors il se cache bien. Son restaurant est plein. Il faudrait deux fois plus de personnel. Et alors on râle, et alors je râle. Et comme il faut bien râler contre quelqu'un, on râle contre les esclaves, et on ajoute encore de la douleur à leur condition. Eux, elles, ils aimeraient bien aller plus doucement, avoir le temps de parler au client. Non. Rien. Pas un mot. Rester concentré, concentré. Pas de plateau. Courir, courir, hop, hop, hop, hop.
Cent Kilos de colère.
samedi 14 janvier 2023
C'est bizarre. Tout nous sépare, et pourtant, je ressens un lien profond avec lui. Peut-être est-ce nos situations principales qui sont similaires.
Sa mère était divorcée, la mienne aussi. Elle avait deux enfants, la mienne aussi. Elle est morte à 36 ans, la mienne aussi. Son père l'a rendue malade et à moitié folle, la mienne aussi. Sa mère était une Princesse, la mienne aussi.
C'est écrit simplement, sans embarras de littérature, mais au plus proche de ses émotions et sentiments. Son écriture est sans recherche d'effets, et j'ai senti plusieurs fois poindre les larmes ; surprise.
Meghan Clarke et le Prince Harry ont beaucoup de chances de s'être rencontrés. Et ne me dites pas que c'est à cause de leur statut de star. La plupart d'entre elles ont un grand nombre de ruptures à leur actif ; ou passif.
Une belle histoire d'amour avec la volonté de surmonter les obstacles ; nombreux.
Je suis assez pataud pour "critiquer" ce livre. Je ne suis pas habitué à une expression aussi simple et pas du tout simplette. Au contraire : profonde, intelligente, amicale ; et avec une sorte d'élan vital joyeux mais solide.
Un homme qu'on a envie de connaître. Encore mieux.
vendredi 13 janvier 2023
La première Iranienne à exiger sa liberté le fit au milieu du XIXè siècle, en montrant son visage, dans une assemblée composée exclusivement d'hommes. Cet évènement fut tellement suprenant que certains tombèrent dans les pommes.
Et la femme fut arrêtée, baillonnée, jetée en prison, puis, sans le moindre procès, même pas factice, fut étranglée, lacérée et jetée aux ordures.
Voilà du moins l'histoire que nous a racontée une écrivain iranienne qui vit en France.
Femme, Vie, Liberté.
Ce qui est un peu "rassurant" dans le mouvement actuel de rébellion, c'est que le rejoignent les gens qui en ont assez du régime sur le plan économique alors qu'ils le soutenaient sur le plan de la religion - et de la place minime et injuste où il parque les femmes.
Femme, Vie, Liberté.
« billets précédents - page 1 de 38