# Séries variées

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vendredi 9 octobre 2015

Moins de faces de books, moins de piles de livres.

6. Vous allez retrouver le sentiment d'avoir réalisé quelque chose.

La particularité principale de Facebook est que l'on ne "termine" jamais rien sur Facebook. Par conséquent, on a toujours l'impression de devoir en faire plus, en voir plus, et communiquer plus. Gérer ce sentiment de « je ne terminerai jamais » à longueur de journée est réellement épuisant — aussi bien sur le plan émotionnel que le plan mental. Remédier à ce problème est simple : essayer de compléter une activité, en dehors de Facebook.

Voici quelques exemples : Vous pouvez terminer un livre. Vous pouvez terminer de planter des légumes dans un potager. Vous pouvez aussi terminer la vaisselle, tout simplement. En fait, pratiquement toutes les tâches du monde réel ont une finalité. Et, en tant qu'humains, accomplir une tâche jusqu'à sa fin est gratifiant. Ne vous privez plus de ce sentiment : décrochez de Facebook et terminez quelque chose.

7. Vous n'aurez plus à vous soucier des « traqueurs ».

Pratiquement toutes les utilisateurs Facebook en ont un : le traqueur, cet admirateur obsessionnel qui suit toutes vos publications. Si vous ne faites pas attention à vos paramétrages de confidentialité, n'importe qui peut regarder vos photos, vos statuts, etc. Et, croyez-nous, il y en a qui ne se gênent pas ! Des personnes bizarres prennent un vilain plaisir à regarder les photos de celle/celui pour qui elles ont le béguin.

Des personnes avec qui vous n'êtes pas amis (et avec qui vous ne voulez pas être amis) ont peut-être accès à plein de contenu que vous pensiez être protégé. De plus, même si vous n'êtes pas « amis » sur Facebook avec votre traqueur, elle/il peut quand même voir qui sont vos amis. Et, si vos amis sont moins regardants concernant leur vie privée, ils peuvent innocemment publier qu'ils vont au restaurant avec vous ce soir. Et aussi simplement que ça, votre traqueur sait où vous trouver ! Effrayant, non ? Si vous quittiez Facebook, vous seriez complètement protégé de ce type d'individu.​

jeudi 8 octobre 2015

10 raisons pour moins facebooker

8. Vous allez vous sentir mieux dans votre peau.

Une étude réalisée à ce sujet a conclu sans l'ombre d'un doute que Facebook donne une mauvaise estime de soi. Plusieurs explications ont été avancées pour expliquer ce phénomène. Quand on publie un contenu et qu'aucun de nos « amis » ne clique sur « J'aime, » on peut ressentir ça comme un rejet. Ou quand on publie une photo de soi et que personne ne nous félicite sur notre apparence, on peut se sentir laid.

De plus, sur Facebook, c'est comme si le monde entier était plus heureux que nous, était plus beau que nous, avait plus de réussites que nous, avait de meilleures relations personnelles que nous, etc. Du coup, comment ne pas sentir de l'infériorité (voire de la dépression) dans ce fonctionnement ? La réponse est simple : il faut décrocher de Facebook :-)

9. Vous allez apprécier davantage les choses que vous possédez.

En 2013, des chercheurs allemands ont mené une étude sur ce que ressentent les utilisateurs Facebook. Le résultat ? Ils ont conclu que les personnes qui utilisent Facebook ressentent de la jalousie et de l'envie par rapport à ce que possèdent leurs « amis » Facebook. Il peut s'agir de connaissances qui publient du contenu pour s'afficher avec leur nouveau téléphone, leur nouvelle maison, ou d'autres biens matériels.

D'autres personnes peuvent devenir jalouses quand elles voient leurs « amis » dans des relations heureuses — peu importe qu'il s'agisse d'une relation de couple ou de famille. Quelque part, Facebook est l'endroit idéal pour afficher ce que l'on possède. Par conséquent, c'est aussi un endroit où l'on constate tout ce que l'on ne possède pas. Alors, pourquoi se soumettre à ce genre d'épreuve ?

10. Vous allez comprendre que pour Facebook, vous n'êtes qu'un revenu publicitaire.

Bien entendu, il y a des personnes sur Facebook qui s'intéressent véritablement à vous. Cependant, Facebook se fiche totalement de qui vous êtes. Pour Mark Zuckerberg, vous n'êtes qu'une petite donnée parmi 1 milliard d'autres. Vous faites partie d'une base de données gigantesque. Pour Facebook, vous êtes sur leur site pour être exploité : pour visualiser des publicités, dépenser de l'argent sur des jeux Facebook, et enrichir le site.

Voilà les seuls critères de votre existence qui intéressent Facebook. Vous resteriez dans une relation avec quelqu'un qui vous traite de la sorte ? Alors, pourquoi maintenir cette relation avec Facebook ?

Source : Comment-Economiser.fr | http://www.comment-economiser.fr/raisons-arreter-facebook.html

jeudi 11 juin 2015

8/ Encourager la médiocrité.


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Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire et inculte.


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© photos anonymes facebook

lundi 13 avril 2015

Un nom, un verbe et autres vocables abominables.

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© titre Peter Ackroyd (12)
© photo club-lecture.fr

mercredi 8 avril 2015

J'appelle remembrance de choses passées.

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© titre Peter Ackroyd (11)
© photo biorussia

NB remembrance = mémoire, souvenir.
Exemple : Remembrance Day, le Jour du Souvenir.

dimanche 5 avril 2015

Qu'avises-tu là-bas ?


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© titre Peter Ackroyd (10)
© encre d'Alberto Valgimigli


vendredi 3 avril 2015

Ce joli gars fera la félicité de notre pays.

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© titre Peter Ackroyd (9)
© photo cartalba.com

mercredi 1 avril 2015

Je suis une meule à laquelle le blé s'accrochera.

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© titre Peter Ackroyd (8)
© photo Alexandra Horvat/Lou Salomé

lundi 30 mars 2015

Mais c'est merveilleuse société.

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© titre Peter Ackroyd (7)
© photo Bertyl Lernoud

samedi 28 mars 2015

Il faut une mère spirituelle pour que le fils ait de l'esprit.

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© titre Peter Ackroyd (6)
© photo eva-green.media.tumblr.com

grand livre, grande maison

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© Points P1986 - 764 pages - 9 €

vendredi 27 mars 2015

Qui t'a engendré ?

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© titre Peter Ackroyd (5)
© photo presentastico.com

Car où tu te trouves, là aussi se trouve le monde.

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© titre Peter Ackroyd (4)
© photo img84.imageshack.us

jeudi 26 mars 2015

Aimes-tu les images ?

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© titre de Peter Ackroyd (3)
© photo de, clic > http://aventurereflex.wordpress.com...

Elle est mon essence.

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© titre de Peter Ackroyd (2)
© photo Tintin dans la Lune, minastirith.fr

Une étoile dansait, sous laquelle je naquis.

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© titre de Peter Ackroyd
© photo des Crazy Horse Guards

(premier billet d'une nouvelle série)

vendredi 27 décembre 2013

7/ Maintenir le public dans l’ignorance.


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Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise. Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé qui isole les classes inférieures des classes supérieures demeure incompréhensible par les classes inférieures.


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© photos Chablis

vendredi 13 décembre 2013

6/ Faire appel à l’émotion.


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Faire appel à l’émotion plutôt qu’à la réflexion est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle donc le sens critique des individus.

De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’accéder à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions ou des comportements.


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mardi 10 décembre 2013

5/ S’adresser au public comme à des enfants.


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S’adresser au public comme à des enfants en bas âge.

La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages et un ton particulièrement infantilisants, souvent proches du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental.

Plus on cherche à tromper le spectateur, plus on adopte un ton infantilisant. Pourquoi ?


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Réponse avec cet extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » :« Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, elle aura alors, en raison de la suggestibilité, fort probablement une réponse ou une réaction aussi dénuées de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».


vendredi 6 décembre 2013

4/ La stratégie du différé.


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Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur.

Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.

D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.

Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et à l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.


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mercredi 27 novembre 2013

3/ La stratégie de la dégradation.


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Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (du néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990.

Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires... n’assurant plus un revenu décent, tous ces changements auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.


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dimanche 24 novembre 2013

2/ Créer des problèmes, offrir des solutions.


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Cette méthode est aussi appelée « Problème -> Réaction -> Solution ».

On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.

Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.


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1/ La stratégie de la distraction.


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Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.


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0/ Dix stratégies de manipulation


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3/ La stratégie de la dégradation. Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé. Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge. La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

Chomsky et compagnie 1.7 par gimisunshine

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise. Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité. Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »

Sylvain Timsit © syti.net, 2002