Essayons de penser ce réel et grave problème à l'envers.

Un certain Palonski, complètement inconnu, s'est très mal conduit avec des jeunes filles mineures, pas besoin d'entrer dans les détails. Elles ont porté plainte. Chance (hum...) la procédure a été jusqu'à son terme. Palonski a été jugé et condamné à la peine maximale, ferme. Tous ses recours juridiques ont échoué.

En prison, il écrit des scénarios remarquables, devient peu à peu réalisateur de cinéma ; et devient beaucoup moins çon et méchant. Il ne bénéficie d'aucune remise de peine. En sortant, il réalise quelques chefs-d'oeuvre et devient très célèbre.

Mérite-t-il qu'on aille les voir ou pas ? Son activité artistique peut-elle être considérée comme "arthérapie" ou pas ? Ses films lui ont-ils permis "d'exorciser" ses démons ou pas ?

Et pour revenir à Polanski le connu, qui commit ses films et ses méfaits en même temps,, est-ce bien l'activité artistique qui doit pâtir de cette autre logique sous-jacente : oeuvres d'art > célébrité > pouvoir --> impunité relative ?

Quelles seraient vos propres réponses, et questions ?