Je me sens complètement à la ramasse.

Je suis encore endormi alors que je suis réveillé depuis trois heures. J'ai pourtant dormi assez, près de huit heures ininterrompues, comme une masse.

Puis j'ai bu deux grandes tasses de café, rédigé la critique ci-dessous et un long mail analytique à un ami qui souffre des relations avec son fils.

J'ai l'impression d'avoir été projeté butalement hors d'un monde. Quel monde ? Le monde des images, le monde de la tétine.

Vite, vite, des images, un déferlement d'images, de la musique, une bande sonore, un B.O. frénétique, du bruit, que je retouve une cohérence interne dans l'incohérence des fragments de ma vie intérieure.