- Mesdame, messieurs les maires de France, de notre belle France, de notre si beau pays, vous faites beaucoup pour lui, je le pense, et je pense que vous le pensez : cette taxe numéro quatre est injuste.

- Hou, hou !

- Profondément... injuste !!

- Hou, hou... hou !!

- La supprimer, c'est rendre de l'argent aux Françaises et aux Français. La supprimer, c'est augmenter leur pouvoir d'achat. Et augmenter leur pouvoir d'achat, c'est augmenter les ventes dans le petit commerce des villes, villages, bourgs et hameaux. C'est bon pour vous.

- On a fermé toutes les boutiques !

- Et grâce à vous, on fermera toutes les mairies !!

- Eh bien, je trouve cela profondément injuste.

- Les trous dans la caisse aussi !

- Mes amis, oui, mes amis et même mes amies

- Pas d'harcèlement, svp !

- (rires)

- (petit sourire) Je ne cours derrière personne.

- (petits rires)

- Supprimer cette taxe c'est donc rendre de l'argent à vos administrés...

- Hou, hou...

- Mais.

- ...

- Mais.

- ...

- Mais ensuite... ensuite... je vous rendrai de l'argent à VOUS.

- (émotions)

- Oui à VOUS ! Car vous aussi vous le méritez. Car je dirai même plus : car vous le valez mieux !

- (légers applaudissements)

- Ensuite, oui, ensuite, avec vous, et pour vous, nous créerons la taxe numéro cinq.

- (applaudissements) Bravo !

- Oui, nous créerons la taxe numéro cinq. POUR VOUS ET AVEC VOUS !!

- Bravo !! Bravo !!!! (standing ovation)




C'était notre reportage en direct sur l'état politique de la France et de ses finances en 2017 qui illustre pragmatiquement vos cours de l'ENA.