Une urgente pétition d'Avaaz.


Chères amies, chers amis,


Transformer son champ en cimetière d’insectes. Voilà ce qu’a refusé de faire un vigneron bio de Bourgogne en s’opposant à l’empoisonnement forcé de sa terre par des pesticides. Mais dans quelques jours, il est jugé en correctionnelle pour cela! En nous unissant, nous pouvons dénoncer cette aberration et protéger l’avenir d'une agriculture saine et pérenne en France.

Thibault a refusé d’appliquer un arrêté préfectoral qui impose l’usage préventif de pesticides contre une maladie des vignes. Les alternatives non-chimiques existent; mais elles ne pourront se développer que si la démarche des paysans bio est respectée. Mais avec un tollé citoyen d'ampleur inédite, nous pouvons mettre fin à ces politiques qui sont des coups de massue frappant à l’aveugle des régions toutes entières.


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Ne laissons pas Thibault, ni aucun autre agriculteur bio à l'avenir, payer pour avoir refusé d'utiliser du poison! Il est encore temps de demander au préfet de Saône-et-Loire d’abandonner les poursuites; si nous sommes des dizaines de milliers à signer, nous ferons de ce cas un précédent clef dans la protection de la filière bio en France:

La France est le troisième consommateur au monde de pesticides. Ces produits chimiques anéantissent des milliers et des milliers d’insectes, empoisonnent les paysans, contaminent durablement nos sous-sols, notre air et notre eau. Ils peuvent avoir leur utilité pour protéger nos cultures des maladies les plus meurtrières; mais leur recours doit rester mesuré, étudié au cas par cas, et complété par les alternatives respectueuses de l’environnement.

Un autre paysan s’était opposé l’année dernière à l’usage préventif de pesticides; il a été relaxé en appel grâce à un soutien citoyen sans faille! Répétons cette victoire et montrons que son cas n’était pas un accident de parcours. Si la France veut à terme réduire drastiquement sa consommation de pesticides, elle doit commencer par respecter l’agriculture biologique. Celle-ci n’est pas une lubie: c’est un choix de société, le monde de demain que nous voulons construire ensemble.

Le gouvernement a pris des engagements allant dans le bon sens: une réduction de l'utilisation des pesticides de moitié prévue d'ici 2050, une initiative encourageant les maires à bannir les pesticides de leurs communes... Ces avancées nationales n’auront de sens que si l’on cesse, sur le terrain, de pousser les agriculteurs à en consommer toujours plus! Demandons au préfet de Saône-et-Loire de respecter la ligne directrice ministérielle et mettre fin aux arrêtés préfectoraux abusifs:

Pour signer cette pétition en faveur du vin et du miel, c'est ici < clic.

Nous sommes déjà 1 million dans le monde à avoir refusé que l’herbicide Roundup de Monsanto, classé cancérigène, soit encore utilisé par les cultivateurs. En France, 189 000 membres de notre communauté se sont rassemblés pour s’opposer à l’élevage intensif. Le message est sans équivoque: nous voulons une agriculture durable qui respecte la planète et la vie qu’elle abrite, sous toutes ses formes. C’est aujourd’hui l’opportunité de faire un pas de plus dans la bonne direction, ensemble.

Avec espoir et optimisme,

Marie, Camille, Mélanie, Amélie,
Julie, Aloys et toute l’équipe d’Avaaz.

© photo Zed Artemis