Cher confrère,

Je viens de parcourir votre site et laissez-moi attirer votre attention sur une question. Que serait un homme seulement spirituel ? Un ermite ? Une créature désincarnée ? Un monstre ? Un effluve emmerdatoire ? Ou un sombre stratus ?

Si je ne taris pas d'interrogations en venant à vous, c'est parce que je sais que vous détenez d'ores et déjà quelques éléments à rétorquer. Du reste, en flânant sur l'interface Duchmoll de votre concoction, j'ai reconnu l'ouvrage d'un maître à penser à la spiritualité culminante...! Mais à vrai dire, un je-ne-sais-quoi en plus fait qu'à présent, j'en tiens inconditionnellement pour vous.

Ce je-ne-sais-quoi, cher docteur, se situe dans le registre de la sensibilité. L'absurde a tout sauf ni queue ni tête. Surtout s'il est mené rondement. Votre science flirte avec l'absurde mais reste fidèle à des observations attentives et sérieuses. Je ne peux que tomber d'accord à la lecture ou à l'écoute de vos démonstrations. Et si vous ne rechignez pas à employer quelques figures de sophistiques, comment vous en blâmer, dès lors que je perçois vos louables fins ?

Une sensibilité aux aguets rend l'ouvrage de raison imparable, résistant aux assauts (ennemis) des intellos geignards à la pensée courte, aussi peu experte qu'éhontément autoritaire. C'est pourquoi désormais, je ne vous quitte plus des yeux et m'autorise à glaner de bonnes graines par chez vous.

Le site de l'Oppressoir est ouvert. Une tribune vous est dédiée si vous en manifestez le souhait. Les auteurs et les administrateurs seront fiers d'enrichir le site de vos interventions savantes. J'espère que cette proposition de synergie coopérationnelle symbiotique vous donne envie de redoubler de prouesses verbales, géométriques, architecturales, astronomiques, etc. bref, visionnaires !

Cordialement vôtre,
Docteur Verdier Jacob


Cher confrère,

Je vous remercie pour ces éloges qui, par leurs considérations, indiquent ce que vous trouvez important. Et je suis particulièrement ravi et sautillant de découvrir un ami de la science aussi puissant de pénétration intuitive par absurdéité. Je pressens des échanges expérimentaux et des colloques particulièrement féconds.

Aussi, afin de nouer des contacts décisifs, je vous prie de bien vouloir demander à quelques unes de vos ravissantes assistantes (si j'en juge par les exceptionnelles photos de burqas olé olé qui figurent sur votre site) de venir nues dès que possible afin de mener rondement un congrès. Qu'elles se rassurent, notre équipe polysexuelle n'est pas jalouse.

Je suis naturellement fort touché aussi par cette belle tribune que vous nous offrez sur l'Oppressoir, car comme le rappelle Benito 16, la voix a toujours besoin d'une chair(e) - son ambiguité est intéressante. Je pense qu'il serait important que nous nous rencontrions rapidement afin de voir comment synergiser recherches et trouvailles pour ne pas arroser le lecteur de répétitions masso-médiatiques coca-coliques. Pourquoi ne pas accompagner vos assistantes que vous pourrez ainsi nous ubuter ?

Vian fut, Verdier sera, et l'Oppressoir jouira longtemps.
Voilà qui résume nos bons sentiments.

Votre dévoué satrapounet,
Docteur Duchmoll.

PS
Bien entendu, je me penche dès que possible sur vos questions prodigieusement intéressantes, où l'absence de chair(e) n'est pas sans conséquences, vous le percevez fort évidemment... (ah, ah, et cum spiritu tuum !).

Cliquer ici pour vous oppressoiriser joyeusement sur le site de l'Oppressoir résistant