Le 2 janv. 2012 à 19:13,
site Docteur Duchmoll a écrit :

Nom : Cathy F***
Email : ...@blacktulip.fr

De quelle liberté la charcuterie témoigne-t-elle ? La charcuterie est-elle l’oeuvre de la raison ? Pourquoi y a-t-il de la charcuterie plutôt que rien ?

Dans ce petit traité de philosophie charcutière, Sébastien Demorand (scénario) et Vincent Sorel (scénario et dessin) proposent un pied-de-nez potache aux régimes à outrance.

Prenant le contre pied d’une pensée trop sage qui diabolise bien des plaisirs simples, ils donnent la parole au Professeur Hépaule, intellectuel engagé, et font de la charcuterie - plaisir national souvent attaqué - le porte‐drapeau d’un discours inversé qui touche à l’absurde. Pour poser, en toute fausse naïveté, cette question : Peut-on vivre sans charcuterie ?

Soutenu par le trait clair de Vincent Sorel, cet essai-dessiné blagueur se lit comme on croque une tranche de saucisson et s’avère très digeste.

Un ouvrage fondateur. A dévorer, à relire, à offrir. Plus d'infos :

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Bonne réception.

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Chère Cathy,

Je n'ai pas encore dévoré cet ouvrage, mais je sens tellement de désespoir dans vos questions, qu'il me semblait important de publier votre message dès à présent.

Car je vous sais très affectée par les mésaventures de ce brave charcutier philantrope qui voulut aider les femmes du monde entier à devenir plus belles, en inventant pour elles l'implant en peau de boudin pas cher.

Il n'a pas dit que c'était de la peau de boudin ? Et alors ?! Il l'a fait exprès, c'était un acte philantropique de plus...

Oui, fallait-il priver les jolies musulmanes de ce remède bon marché à la chute (universelle !) du collagène ? Or elles en eussent été privées par la révélation de cette vérité de cochon.

De plus, et je comprends d'autant mieux votre colère, qu'il est facile de faire porter la vessie à un simple charcutier alors que des milliers de chirurgiens à lanterne n'ont rien remarqué ; ni l'Agence de certification ; ni la Sécu ; ni l'Etat. Deux poids, deux mesures, deux cochons ? Un peu facile, non ?

Chère, bien chère Cathy, que vous soyiez un peu cochonne ou moins (si oui ou moins, auriez-vous quelques photos et un 06 ?), nous sommes avec vous, derrière vous, et avec ces auteurs courageux, dans ce magnifique combat pour l'honneur des Charcutiers, et contre le complexe militaro-industriel esthétique des charcuteurs.

Car tout est bon dans le cochon, on le sait mais, machisme ordinaire de plus, on ne dit pas assez que tout est bonne dans la cochonne.

Vous le savez par ma réputation scientifique : ce ne sont pas des paroles en lard.

Etes-vous satisfaite par cette longue réponse nuancée ?

Votre dévoué,
Docteur Duchmoll

Le Centre d’Information des Charcuteries-Traiteurs soutient fermement ce propos, et initie la communauté, de « ceux qui veulent remettre la charcuterie à sa juste place » !

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Avec de nombreuses recettes en couleurs internationales.