foot_teslogos.com.jpg Les joueurs ne sont pas des travailleurs. Quand un joueur fait grève, ce n'est pas un gréviste, c'est un meneur, un frondeur, un mutin, un voyou. Le joueur doit l'obéissance à son chef. Sinon, il donne le mauvais exemple aux jeunes quant à la bonne conduite que doit avoir tout travailleur envers son patron. Le fautif doit alors être mis, d'abord, au pilori publique de la presse, puis passer devant des juges.

Visiblement, certains supporteurs pensent que le comportement des Bleus fut insupportable et ceux-là ne s'opposeraient pas à ce que l'on pendît ceux-ci haut et court. Mais d'autres pensent que s'ils se rachètent davantage (ils ont déjà renoncé à toutes les primes auxquelles ils avaient droit), s'ils reconnaissent leur faute, leur errance, leur turpitude de grévistes d'un jour, promettent de ne plus jamais se révolter, ni d'user de telles manières sauvages et inconvenantes, ils pourraient encore être utiles, remporter des victoires, et rapporter beaucoup d'argent audimétrique.

Une punition ferme s'impose donc mais qui ne risque pas de peser sur les énormes gains futurs attendus. Nous proposons une solution toute simple qui fera honte à ces gens qui ont spolié les profits télévisés et qui veulent, ou auraient voulu, se jouer aussi de l'ultracapitalisme. Il suffira de leur attacher à chaque cheville, avec de lourdes chaînes, un ballon de foot jusqu'au prochain mondial ; sauf sur les terrains, bien sûr.

Fin de partie, les amis ; on ne joue plus.

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