Main, main, main ! Vous êtes assommants à la fin ! Vous n'avez pas autre chose à faire, non ? Hé les mecs, sein, sein, sein, ça ne vous excite pas plus, bande de taches ?! Zarbi, les nem !! Ouais, j'ai touché le ballon avec la main. Ouais, oui, oui. Mais pourquoi j'ai touché le ballon avec la main, hein, bande de greluches ?! Pourquoi ? Y'en a au moins un qui n'est pas privé de neurones et qui se serait posé la question ? Vous êtes que des petits moutons bêleurs, des chèvres qui sautent sur leur chaise, comme disait mon Général, en criant "main, main, main" ; ouais, mon Général de Gaulle à moi, la grandeur de la France, lui, pas de petitesse. Putain, les nains, réfléchissez ! 'Y a rien qui vous frappe, là, non ? Non. Évidemment. Votre cerveau est déjà bien frappé à la canette, pas vrai ? La boîte sur le crâne et la bière dedans. A moins que vous ne soyez encore en train d'écluser les stocks du vieux Beaujolais nouveau, ha ha ha. Allons-y, vous y réfléchirez plus tard à ce que vous auriez pu penser, ha ha ha. Putain ! les mecs ! J'ai simplement refait le lacet du ballon, c'est tout. Vous voyez pas le lacet, messieurs les rondelles ? Ouais, c'est ça, le gros lacet, là. Eh bien quand il est défait, c'est dangereux, on se le prend dans les pieds, et ça peut finir par des fractures multiples. Alors, dans ce cas-là, c'est toujours sur moi que ça retombe, parce que je suis le laceur le plus rapide de l'équipe. C'est tout. Point barre. Retournez à vos blabla et lâchez-moi ; les lacets, ha ha ha.