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Berlin, après le bombardement médiatique de 2009.

En octobre et novembre 2009, le bombardement médiatique sur "les 20 ans de la chute du mur de Berlin" a détruit définitivement l'image de cette ville chez les téléspectateurs ou les auditeurs. Ils ne supportent plus quelque allusion que ce soit à Berlin, mur ou chute.

Ils n'iront plus jamais à Berlin. Ils haïssent Berlin, et ils ont déjà transmis cette haine à leurs amis, à leurs proches et à leurs enfants. On les surnomme les "rageux".

On assiste à des scènes étonnantes de "braves gens" qui deviennent des rageux en un instant. Par exemple, à la vue d'un simple maçon construisant une maison, ils se ruent dessus, le lynchent et détruisent les murs. Les rollers ou les cyclistes qui font une chute se voient réserver le même sort.

Une mémé chute sur le verglas ? schlaaaa ! elle est pendue. Un petit enfant tombe dans un parc public ? CHUUUUUUUUUUUUTE ! crient les rageux, et ils le jettent dans une poubelle. C'est l'horreur dans les décharges urbaines, tant il y a de petits cadavres souriants.

Un homme a même été réduit en morceaux, à Paris, par une foule de rageux parce qu'il avait demandé, à la gare de l'Est, où était "la berline". Il parlait de la machine, évidemment pas de la ville, mais, le pauvre, il ne parlera plus jamais, de toute façon. Sa famille a vainement réclamé son corps, disséminé par les rageux dans tout le quartier.

C'est de cette époque que les historiens datent la naissance de ce qui sera, deux ans plus tard, la quatrième guerre franco-allemande qui dégénérera rapidement en troisième guerre mondiale.

D'où cette conclusion lapidaire du Professeur Gümenferëinschüss, de l'ancienne université d'Heidelberg, détruite comme toute l'Allemagne, on le sait. "Quand on veut trop forcer les peuples à se rapprocher, ils se foutent sur la gueule." (in Les rageux, de 2009 à 3009, mille ans de haine, Terre humaine, Plon, Paris 3035, traduction de Johnny Morandini).

Agence Mondiale Duchmoll, Fort Worth, Texas, USA.

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