67Hercules_and_the_Hydra_-_Antonio_del_Pollaiolo.jpg

supporter marseillais essayant de chasser
le virus A d'un supporter parisien convulsif

68_dixhuit.org_wp-content_uploads_2008_06_crs.jpg

les infirmiers, sortis précipitamment de la pharmacie,
s'interrogent sur l'efficacité de ce nouveau traitement

© photos commons.wiki/Hercule en train de combattre l'Hydre de Lerne avec un gourdin, vers 1475, huile sur bois d'Antonio del Pollaiolo, Musée des Offices, Florence & dixhuit.org

Un gourdin (ou massue) est une des armes les plus primitives, arme dite de mêlée ou de contact qui semble avoir été universellement utilisée par l'homme.

Dans sa première édition (1694), le Dictionnaire de l'Académie française le définit comme suit :

« GOURDIN. sub. masc. Gros baston court. Des coups de gourdin. S'il me fasche, je luy donneray du gourdin. »

Morphologiquement, le gourdin est un grand bâton, dont l'extrémité est plus lourde et épaisse, fait pour frapper brutalement son adversaire ; ou toute autre chose.

Il est généralement utilisé à une main ; néanmoins il existe des gourdins nécessitant d'être manipulés à deux mains, dénommés quarterstaffs par les anglophones.

Dans la symbolique héraldique, le gourdin, ou massue, est associé à l'homme sauvage.

Dans l'imagerie populaire, il est associé aux peuples primitifs ou aux hommes des cavernes.

Il est présent dans de nombreuses fictions préhistoriques.

Pourtant, aucune découverte archéologique n'a permis d'attester son utilisation réelle durant la Préhistoire.

« Armer la main de l'homme primitif d'une massue nous semble parfaitement naturel, mais il serait vain d'en chercher les traces dans les vitrines des musées ou dans les archives archéologiques. La massue ne s'y trouve pas.

En revanche, elle mène une existence fort riche dans le domaine de l'imaginaire.

On la retrouve invariablement entre les mains des créatures qui, de même que l'homme préhistorique, manifestent un mélange de traits animaux et humains.

Dans la mythologie grecque, les centaures et silènes étaient porteurs de massues, dont ils se servaient pour lutter contre les bêtes féroces. »

(Wiktor Stoczkowski, Anthropologie naïve, Anthropologie savante : De l'origine de l'Homme, de l'imagination et des idées reçues, CNRS Éditions, collection Empreintes de l'Homme, 2000.)

© texte wikipédia