Palmes du Festival Duchmoll

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jeudi 27 mai 2010

Palmes du Festival Duchmoll

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Parmi les espèces les plus menacées, voici, ci-dessous, celles que nous avons voulu distinguer pour en garder quelques photos pour les futures générations. Si nous leur avons donné des appelations semblables à celles du Festival de Cannes, c'est simplement pour rappeler que ces petites oeuvres de la nature s'inspirent, tant bien que mal, plus ou moins maladroitement, des grands chefs-d'oeuvre de la création humaine.

© dessin Z** facebook

Une espèce est déclarée menacée si elle répond à des critères précis : disparition de l'habitat, déclin important de sa population, érosion génétique, chasse ou pêche trop intensive etc.

Les dix espèces les plus menacées sont le grand requin blanc, le tigre du Bengale, le poisson Napoléon, l'éléphant d'Asie, le cacatoès à huppe jaune, le gorille des montagnes, le panda géant, la tortue à nez de cochon, le dauphin de l'Irrawaddy et le gecko à queue feuillue.

Le statut d'espèce menacée attire l'attention de tous sur la vulnérabilité et le risque de disparition.

© texte wikipédia

mercredi 26 mai 2010

Palme d'Interprétation féminine

Mère gorille des montagnes et son bébé

Le principal danger pour cette espèce est le braconnage, pour sa viande, son crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d'or. Elle a surtout été victime du braconnage en 1994, pendant le génocide rwandais. En effet, le génocide n'a pas touché que les Rwandais, les gorilles ont certainement été aussi touchés de manière importantes.

En effet, les réfugiés qui fuyaient le Rwanda n'avaient qu'une seule solution pour survivre : braconner. Durant les années qui ont suivi, les rebelles et militaires éparpillés en forêt ont largement contribué à la diminution de la population de gorilles.

Le deuxième danger est la déforestation, ce qui est équivalent à la suppression de leur habitat. Les habitants de ces régions, surtout au Rwanda où les terres agricoles manquent, dû à une forte densité humaine, vivent en "concurrence" avec les gorilles. Ils déforestent pour avoir du bois, pour pouvoir construire, faire du feu, et le vendre, et par l'extension de la culture sur brulis.

Les gorilles sont aussi victimes de maladies telles que la pneumonie, la grippe ou d'autres maladies de l'homme qui sont mortelles pour eux.

On considère actuellement (2008) qu'il ne reste que plus ou moins 700 gorilles de montagne dont 380 vivent dans le parc national des Virunga, le parc national des Volcans et dans les parcs adjacents1.

Les solutions sont plutôt simples à dire : le protéger des braconniers, et protéger son habitat. Mais il est déjà suivi lui assurant une certaine protection, en effet, suite aux recherches de Dian Fossey, qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de Francfort a envoyé une personne dans les années 1980 pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir.

Cela permet de protéger les gorilles, car chaque groupe est suivi par des gardes, pour permettre de savoir où il est et de pouvoir emmener les touristes à l'endroit en question, tout en protégeant les gorilles contres les braconniers.

De plus, le tourisme permet d'avoir un revenu pour protéger les gorilles, et profite aussi aux habitants des environs.

Pour les revenus, il y a aussi l'association Dian Fossey, qui permet de parrainer un gorille. Le WWF(-Belgique) contribue notamment grâce au projet PEVi à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga.

© photo wiki-BanyanTree-Gorilla_mother_and_baby_ at_Volcans_ National_Park & texte http://fr.wikipedia.org/wiki/ Gorille_des_montagnes

mardi 25 mai 2010

Palme du Scénario

L'éléphant d'Asie

Il mesure de 2 à 3,50 mètres au garrot, ne présente qu'un seul doigt préhensile au bout de la trompe et possède des oreilles assez petites. Le crâne forme deux bosses proéminentes et les défenses sont absentes chez les femelles et un certain nombre de mâles.

Il est plus petit que son cousin africain. Vivant en troupeau restreint mené par une femelle, il passe son temps à arpenter la forêt à la recherche de sources de nourriture pour satisfaire son régime végétarien. Souvent domestiqué, il est utilisé comme monture ou animal de trait. Autrefois présent sur l'ensemble du continent asiatique, il n'occupe plus aujourd'hui qu'un territoire réduit. À l'état sauvage, l'espèce est en danger, même si le commerce de l'ivoire est illégal.

Traditionnellement, l'éléphant d'Asie sert de moyen de transport et est un animal qui a sa place dans la société. Certains humains vivent même de leur éléphant, à travers divers métiers. Des cornacs vendent aux touristes des petits sacs de nourriture pour qu'ils aient le plaisir de nourrir l'animal.

Aujourd'hui, les éléphants "travaillent" dans le tourisme en faisant le cirque dans les rues. Les pachydermes deviennent footballeurs, basketteurs, masseurs, boxeurs, jongleurs, musiciens ... Peintres aussi. Les plus doués manient le pinceau avec leur trompe, guidés par leur cornac.

L'animal est très respecté et considéré comme vénérable. Pour le tournage de « Sunny et l'Éléphant », un chantier de débardage proche de la frontière birmane a été reconstitué. Le film fait un travail de mémoire sur la relation presque fusionnelle qui unissait jadis l'animal et son maître. A Lampang, une ONG a fondé une clinique pour les éléphants victimes des mines dans la zone frontière birmane. Plus de 2 000 bêtes ont été soignées depuis 1994.

Toutefois, cela a changé depuis l'industrialisation d'une partie de l'Asie : l'éléphant perd son statut de transporteur, remplacé par la voiture et délaissé par l'effondrement des traditions locales. Aucune place ne lui est laissée et il est désormais fréquent de les voir interdits en ville. Leur déplacement au sein des localités est problématique : auparavant, les routes étaient essentiellement usitées par des piétons et le pachyderme se frayait facilement un chemin, tout le monde s'écartant sur son passage.

© wikipédia & wikimédia (Richard Lydekker)

lundi 24 mai 2010

Palme de la Mise en scène

Le grand requin blanc

Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias), espèce menacée, est un des plus grands poissons prédateurs vivant actuellement dans les océans. Il doit son nom à la couleur blanche de sa face ventrale, contrastant avec la couleur grise de sa face dorsale. Il est le seul représentant actuel du genre Carcharodon. Carcharodon vient du grec karcharos (aiguisé) et odous (dent).

Ses dents, tranchantes comme des lames de rasoir, sont plates, triangulaires, dentelées et peuvent mesurer 6 cm. S'il advient qu'une dent tombe, une autre de la rangée arrière (ses mâchoires impressionnantes sont pourvues de quatre à six rangées), qui est inclinée vers l'intérieur, s'avance vers l'avant de la mâchoire pour prendre sa place. Seules les deux premières rangées sont fonction-nelles. Les mâchoires du grand requin blanc sont impression-nantes. Elles mesurent 90 cm de large pour un spécimen de 6 mètres.

Le grand requin blanc a une ouïe et un odorat très sensibles. Il est capable de sentir une goutte de sang dans plus de 4,6 millions de litres d'eau et d'entendre une proie à 1km de distance. De plus, sous le museau, des récepteurs sensibles aux champs magnétiques lui permettent de détecter bruits et vibrations de basses fréquences à plusieurs centaines de mètres. Ce sont les ampoules de Lorenzini. Elles lui permettent, entre autres, de détecter des animaux en détresse. Il a aussi une vue supérieure à l'être humain.

Il aura fallu des décennies avant que l'homme commence à véritablement comprendre le grand requin blanc. Peu de gens peuvent se targuer d'avoir pu nager à ses côtés sans cage de protection. Pour cela, il faut beaucoup de connaissances sur l'animal et des années d'expériences à le côtoyer. Andrée Hartman, un plongeur professionnel Sud-Africain mondialement connu, est le premier à être sorti de la cage pour nager en sa compagnie. Puis d'autres l'ont imité, dont Jean-Michel Cousteau.

Le grand requin blanc est aujourd'hui une espèce menacée. Si le suivi de la population réelle est très difficile à évaluer, les scientifiques s'accordent pour considérer que leur nombre est en chute rapide. Sa pêche est désormais interdite dans de nombreux pays comme l'Australie ou l'Afrique du Sud. Mais cette interdiction est régulièrement violée car les gens ont toujours peur du Carcharodon carcharias.

Les pêcheurs le pêchent pour sa viande, ses dents (vendues comme souvenirs aux touristes) mais le plus souvent pour ses ailerons. La pollution de la mer et la raréfaction de ses proies favorites ont aussi un impact très négatif. La survie du grand requin blanc est préoccupante, mais il ne faut surtout pas oublier que la majorité des espèces de squales sont menacées par l'homme.

© wikipédia & wikimédia, photo Terry Goss

Palme d'Or

Le gecko à queue feuillue

Le gecko à queue feuillue ou gecko à queue foliacée est une espèce, menacée, de gecko nocturne et arboricole vivant à Madagascar.

C'est un lézard relativement massif, avec une queue large (et plate) et des doigts très développés. Le bord du corps et de la tête présente des barbules irrégulières qui aident au camouflage en évitant des ombres franches sur les arbres où il vit.

Il est de couleur relativement gris-brun, avec des motifs irréguliers faisant penser à l'écorce des arbres. Le dessous du corps est en général clair. Les yeux présentent des stries concentriques rouge et or ou argent.

Ce gecko est insectivore et consomme la plupart des insectes et autres arthropodes qu'il trouve (grillons, criquets, blattes, araignées…) mais peut aussi consommer de petits gastéropodes et de petits vertébrés (petits mammifères ou reptiles, parfois des petits de sa propre espèce).

Il attrape les proies qui passent à sa portée sur les arbres ou en se laissant tomber sur elles sur le sol depuis des branches basses où il les guette.

Comme la plupart des espèces issues de milieux humides, ces geckos sont sensibles à la déshydratation. Une hygrométrie trop basse provoque des problèmes de mue, très gênant en particulier au niveau des pattes qui perdent alors leur pouvoir collant et gêne considérablement ces animaux dans leurs déplacements et leur recherche de nourriture.

Ils sont de plus très sensibles aux hautes chaleurs et peuvent mourir assez rapidement si la température dépasse les 30°C.

Leur nom vernaculaire malgache est taha fisaka.

© wikipédia & wikimédia, photo Axel Rouvin

dimanche 23 mai 2010

Grand Prix du Festival Duchmoll

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Tigre du Bengale

Le tigre du Bengale est menacé de disparition. En 1900, la population du tigre indien était estimée entre 40 000 et 50 000 individus. Vers 1972, ce chiffre était tombé à 1 850. Un programme de protection l'a fait remonter à environ 4 000 en 1984.

Un des derniers recensements donne 150 à 200 au Népal et au Bhoutan, 150 au Bangladesh, 200 dans l'ouest du Myanmar. Le recensement de 2007 donne 1 411 tigres en Inde. Ce chiffre est inférieur à celui du recensement de 1973 au lancement du projet tiger.

Le tigre du Bengale est solitaire et nocturne et n'aime pas partager son domaine avec d'autres tigres et animaux. Pour décourager les intrus, tous les tigres marquent leur territoire en urinant des sécrétions très fortes qui signalent leur présence. Ils peuvent aussi déchiqueter l'écorce des arbres. Ils recouvrent leurs excréments de terre.

Ils tirent aussi les restes d'une proie vers un fourré, les cachent sous des feuilles et y retournent plus tard.

Il est tout aussi difficile de suivre sa piste, car bien que le tigre du Bengale soit de taille imposante, il est de nature discrète et timide. Ainsi, les tigres du Bengale recouvrent leurs excréments avec de la terre et dissimulent leur proie tuée au milieu d’un buisson.

Parfois même, ils la recouvrent de feuilles mortes pour être sûrs qu’aucun autre animal ne pourra y goûter en leur absence.

  • Poussé par la faim, un tigre peut tuer l'équivalent de 30 buffles par an.
  • Le rugissement d'un tigre peut porter à plus de 2 km la nuit.
  • Un tigre adulte peut manger 31 kg de viande en une nuit.
  • Le tigre de Sibérie pèse 100 kg de plus que le tigre du Bengale.
  • Contrairement aux autres félins, les tigres mangent souvent de la viande en début de décomposition.
  • Les tigres ronronnent mais seulement à l'expiration, alors que les chats domestiques ronronnent aussi à l'inspiration.
  • Environ la moitié des jeunes tigres meurent avant d'atteindre leur maturité.
  • Shere Khan, tigre du Livre de la jungle de Rudyard Kipling, repris dans Le Livre de la jungle de Walt Disney, est un tigre du Bengale.

© wikipédia & wikimédia, photo by Fir0002

Prix du Jury

Poisson-napoléon

Le napoléon est une espèce de poisson de grande taille, pouvant atteindre 2,3 m et un poids de 200 kg.

Cette espèce vit dans les océans Indien et Pacifique, ainsi qu'en mer Rouge. Le napoléon peut être observé dans les récifs coralliens. Les adultes vivent dans des cavernes et autres anfractuosités et se montrent assez territoriaux. Les jeunes vivent plutôt dans les parties supérieures des coraux.

Le poisson-napoléon vit très longtemps, au moins 30 ans. Il atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de 5 ou 7 ans. Les femelles sont capables de changer de sexe, mais on ignore comment. Grâce à leur forte denture, ils sont capables de consommer des mollusques, des échinodermes et des crustacés.

Malgré leur large répartition, les populations du napoléon semblent en déclin. Compte tenu de la lenteur de leur développement, l'espèce est probablement très sensible à l'effort de pêche. On ne dénombre actuellement plus que 320.000 poissons-napoléon dans les eaux indonésiennes.

Il y a une forte demande pour ses mâchoires, qui peuvent se vendre jusqu'à 40 000 €. Leur chair est également très prisée en Asie du Sud-Est.

Depuis 2004, après plusieurs années de mobilisation, l'espèce est inscrite sur les listes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, ce qui permet un meilleur contrôle de son commerce.

© wikipédia & wikimédia, photo by Fir0002

Caméra d'Or

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Cacatoès à huppe jaune

Le Cacatoès à huppe jaune est un oiseau de l'ordre des psittaciformes et de la famille des psittacidés. C'est l'un des plus grands et des plus répandus cacatoès australiens. Il est fréquemment recherché comme animal de compagnie.

En liberté, il est souvent abattu et empoisonné car considéré comme nuisible. En effet, en bande ou solitaires, ils peuvent s'attaquer aux récoltes de céréales et de fruits, aussi bien qu'à du bois comme les arbres, les abris de jardins et les maisons en bois.

Mais pour les chasser, il faut une autorisation du gouvernement australien car c'est une espèce menacée.

© wikipédia & wikimédia, photo by Snowmanradio